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logiciels_libres_connaissances_ouvertes_et_cultures_libres

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logiciels_libres_connaissances_ouvertes_et_cultures_libres [2020/10/05 10:39] – ↷ Liens modifiés en raison d'un déplacement. sergelogiciels_libres_connaissances_ouvertes_et_cultures_libres [2023/12/15 11:12] (Version actuelle) – [Le libre dans les arts et la culture : les creatives commons, wikipedia, la culture du remix et du mash-up] Benjamin Labomedia
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   * **Lien raccourci : https://frama.link/llcl1**   * **Lien raccourci : https://frama.link/llcl1**
 +  * {{ ::le_numerique_pour_les_experts_en_2021.pdf |Présentation PDF sur l'évolution des logiciels libres}} > créatives commons > matériel libre > Open data > Gouvernance ouverte ainsi que des paysages imaginaires induits par ces enjeux numériques > Futurotopies
  
 ==== Evolution du secteur de l’informatique : de la vente de serveurs au cloud computing ==== ==== Evolution du secteur de l’informatique : de la vente de serveurs au cloud computing ====
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 En 1943, le président d’IBM, Thomas WATSON, déclarait « Je pense qu'il y a un marché mondial pour environ 5 ordinateurs. », en 1951, ils vendront plus de 12 000 exemplaires de l’ordinateur IBM 1401. Ce propos, peu visionnaire à l’époque, était révélateur de la complexité mécanique et technique des premiers ordinateurs. Les ordinateurs étaient alors des machines extrêmement volumineuses, installées dans les administrations et les entreprises. Un fabricant de matériel – le plus souvent IBM, qui avait une position quasi hégémonique à l’époque – équipait ses clients, tout en fournissant le système d’exploitation, des logiciels, des périphériques et du service. Dans chaque institution, les informaticiens écrivaient ensuite en interne, souvent avec une aide du fabricant, les programmes dont ils avaient plus spécifiquement besoin. Dans la pratique, les logiciels étaient ainsi « développés de manière coopérative par le constructeur de matériel dominant et par ses utilisateurs techniquement compétents ». En 1943, le président d’IBM, Thomas WATSON, déclarait « Je pense qu'il y a un marché mondial pour environ 5 ordinateurs. », en 1951, ils vendront plus de 12 000 exemplaires de l’ordinateur IBM 1401. Ce propos, peu visionnaire à l’époque, était révélateur de la complexité mécanique et technique des premiers ordinateurs. Les ordinateurs étaient alors des machines extrêmement volumineuses, installées dans les administrations et les entreprises. Un fabricant de matériel – le plus souvent IBM, qui avait une position quasi hégémonique à l’époque – équipait ses clients, tout en fournissant le système d’exploitation, des logiciels, des périphériques et du service. Dans chaque institution, les informaticiens écrivaient ensuite en interne, souvent avec une aide du fabricant, les programmes dont ils avaient plus spécifiquement besoin. Dans la pratique, les logiciels étaient ainsi « développés de manière coopérative par le constructeur de matériel dominant et par ses utilisateurs techniquement compétents ».
  
-{{ eniac4.png?400 |L'ordinateur Eniac programmé par des femmes  L'ordinateur Eniac programmé par des femmes}}+{{ media_03:eniac4.png?400 |L'ordinateur Eniac programmé par des femmes  L'ordinateur Eniac programmé par des femmes}}
  
   * Une "Her Story" avec la place des femmes dans la programmation de l'ordinateur Eniac pour calculer les trajectoires des missiles pendant la seconde guerre mondiale https://spin.atomicobject.com/2016/07/31/eniac-programmers/ et le trailer d'un documentaire https://vimeo.com/107667129   * Une "Her Story" avec la place des femmes dans la programmation de l'ordinateur Eniac pour calculer les trajectoires des missiles pendant la seconde guerre mondiale https://spin.atomicobject.com/2016/07/31/eniac-programmers/ et le trailer d'un documentaire https://vimeo.com/107667129
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 Richard M. Stallman avait découvert le laboratoire d’intelligence artificielle (AI Lab) du MIT en 1971, alors qu’il était encore étudiant en physique à l’université voisine d’Harvard. Il y avait été conduit par son goût pour l’informatique, qui s’était peu à peu transformé en véritable passion. Les usages en vigueur au sein des deux universités, et notamment de leurs départements d’informatique, étaient à bien des égards opposés. À Harvard, l’accès aux terminaux était géré par ce que Richard Stallman estimait être une bureaucratie étouffante. Le rang académique déterminait des ordres de priorité et, en tant qu’étudiant de premier cycle, il devait parfois attendre jusqu’à quatre heures pour accéder à un ordinateur, alors même que d’autres machines « étaient inutilisées dans les bureaux fermés à clé des professeurs ». Rien de tel au MIT. La politique d’accès aux ordinateurs y était moins restrictive et beaucoup plus égalitaire. De nombreux informaticiens s’y définissaient comme hackers, ce qui impliquait tout à la fois une conviction profonde que la programmation informatique pouvait changer le monde, et un mépris abyssal pour les pesanteurs bureaucratiques susceptibles d’entraver cette révolution. Richard Stallman ne tarda pas à trouver les pratiques du MIT, et les gens qui les défendaient, nettement plus à son goût. En parallèle de ses études à Harvard, il en vint à passer ses week-ends à programmer au laboratoire d’intelligence artificielle du MIT, pour ne plus se consacrer qu’à cette dernière activité après l’obtention de son diplôme d’Harvard en 1974 et l’arrêt de ses études de physique en 1975. Richard M. Stallman avait découvert le laboratoire d’intelligence artificielle (AI Lab) du MIT en 1971, alors qu’il était encore étudiant en physique à l’université voisine d’Harvard. Il y avait été conduit par son goût pour l’informatique, qui s’était peu à peu transformé en véritable passion. Les usages en vigueur au sein des deux universités, et notamment de leurs départements d’informatique, étaient à bien des égards opposés. À Harvard, l’accès aux terminaux était géré par ce que Richard Stallman estimait être une bureaucratie étouffante. Le rang académique déterminait des ordres de priorité et, en tant qu’étudiant de premier cycle, il devait parfois attendre jusqu’à quatre heures pour accéder à un ordinateur, alors même que d’autres machines « étaient inutilisées dans les bureaux fermés à clé des professeurs ». Rien de tel au MIT. La politique d’accès aux ordinateurs y était moins restrictive et beaucoup plus égalitaire. De nombreux informaticiens s’y définissaient comme hackers, ce qui impliquait tout à la fois une conviction profonde que la programmation informatique pouvait changer le monde, et un mépris abyssal pour les pesanteurs bureaucratiques susceptibles d’entraver cette révolution. Richard Stallman ne tarda pas à trouver les pratiques du MIT, et les gens qui les défendaient, nettement plus à son goût. En parallèle de ses études à Harvard, il en vint à passer ses week-ends à programmer au laboratoire d’intelligence artificielle du MIT, pour ne plus se consacrer qu’à cette dernière activité après l’obtention de son diplôme d’Harvard en 1974 et l’arrêt de ses études de physique en 1975.
  
-{{ RichardStallman.jpeg?300 |Richard Stallman Richard Stallman }}+{{ media_12:richardstallman.jpeg?300 |Richard Stallman Richard Stallman }}
  
 En parallèle à l’écriture de lignes de code, Richard Stallman ne cessait de défendre l’ouverture de tous les logiciels et ordinateurs utilisés au sein du laboratoire. Il lutta notamment contre l’introduction de mots de passe, que de nombreux enseignants du MIT (notamment au sein du laboratoire concurrent, le Laboratory for Computer Science) se mirent à défendre à la fin des années 1970. Suite à l’installation en 1977 d’un tel système de sécurité, Richard Stallman contre-attaqua conformément à la tradition hacker de l’action directe. Il modifia le code source du système, de sorte que le message suivant apparaisse dès qu’un utilisateur entrait son mot de passe : « Je vois que vous avez choisi le mot de passe “x”. Je vous suggère d’utiliser le mot de passe “Entrée”. Plus facile à taper, il démontre le caractère illusoire des mots de passe et de la sécurité ». Bien qu’elle connût pendant un temps un certain succès, la campagne de Richard Stallman fut finalement mise en échec : en 1980, tous les ordinateurs du MIT avaient été munis de systèmes de sécurité. En parallèle à l’écriture de lignes de code, Richard Stallman ne cessait de défendre l’ouverture de tous les logiciels et ordinateurs utilisés au sein du laboratoire. Il lutta notamment contre l’introduction de mots de passe, que de nombreux enseignants du MIT (notamment au sein du laboratoire concurrent, le Laboratory for Computer Science) se mirent à défendre à la fin des années 1970. Suite à l’installation en 1977 d’un tel système de sécurité, Richard Stallman contre-attaqua conformément à la tradition hacker de l’action directe. Il modifia le code source du système, de sorte que le message suivant apparaisse dès qu’un utilisateur entrait son mot de passe : « Je vois que vous avez choisi le mot de passe “x”. Je vous suggère d’utiliser le mot de passe “Entrée”. Plus facile à taper, il démontre le caractère illusoire des mots de passe et de la sécurité ». Bien qu’elle connût pendant un temps un certain succès, la campagne de Richard Stallman fut finalement mise en échec : en 1980, tous les ordinateurs du MIT avaient été munis de systèmes de sécurité.
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 Dans la suite du message, le programmeur du AI Lab présentait ses nombreux mérites, et précisait un peu le projet. Celui-ci était empreint de l’esprit hacker, comme en témoignait le nom choisi, acronyme typique de l’humour des informaticiens du MIT. Il était surtout extrêmement ambitieux, pour ne pas dire déraisonnable. Richard Stallman projetait en effet d’écrire un nouveau système d’exploitation en partant quasiment de zéro, afin d’en faire une alternative crédible à Unix, qui était à l’époque un système tout à fait accompli. Pour développer le projet GNU, il décida de quitter le MIT et fonda avec quelques amis hackers la Free Software Foundation ([[http://fsf.org|FSF]]) le 4 octobre 1985, financée essentiellement par les dons de particuliers et la vente des logiciels GNU .  Dans la suite du message, le programmeur du AI Lab présentait ses nombreux mérites, et précisait un peu le projet. Celui-ci était empreint de l’esprit hacker, comme en témoignait le nom choisi, acronyme typique de l’humour des informaticiens du MIT. Il était surtout extrêmement ambitieux, pour ne pas dire déraisonnable. Richard Stallman projetait en effet d’écrire un nouveau système d’exploitation en partant quasiment de zéro, afin d’en faire une alternative crédible à Unix, qui était à l’époque un système tout à fait accompli. Pour développer le projet GNU, il décida de quitter le MIT et fonda avec quelques amis hackers la Free Software Foundation ([[http://fsf.org|FSF]]) le 4 octobre 1985, financée essentiellement par les dons de particuliers et la vente des logiciels GNU . 
-{{ fsfwebsite.png?400 |fig:Page d’accueil de la Free Software Fondation http://fsf.org }}+{{ media_06:fsfwebsite.png?400 |fig:Page d’accueil de la Free Software Fondation http://fsf.org }}
  
 === Le copyleft : le meilleur hack de Richard Stallman === === Le copyleft : le meilleur hack de Richard Stallman ===
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 Depuis la première licence libre GPL de Richard Stallman et l’avènement de l’« open source » plus permissif, de nombreuses licences ont été créées pour répondre à des projets et besoins spécifiques, amenant son lot de complexité, notamment lorsqu’il s’agit dans un projet informatique d’intégrer des composantes logicielles existantes encadrées par une autre licence libre ou open source… C’est ainsi que l’on peut considérer la « compatibilité » de licences entre elles, et le rôle prépondérant (ou « contaminant ») du copyleft qui implique donc qu’un projet informatique qui intègre un morceau de code en copyleft sois placé lui-même sous la même licence copyleft. Depuis la première licence libre GPL de Richard Stallman et l’avènement de l’« open source » plus permissif, de nombreuses licences ont été créées pour répondre à des projets et besoins spécifiques, amenant son lot de complexité, notamment lorsqu’il s’agit dans un projet informatique d’intégrer des composantes logicielles existantes encadrées par une autre licence libre ou open source… C’est ainsi que l’on peut considérer la « compatibilité » de licences entre elles, et le rôle prépondérant (ou « contaminant ») du copyleft qui implique donc qu’un projet informatique qui intègre un morceau de code en copyleft sois placé lui-même sous la même licence copyleft.
  
-{{ LicenceslibresetopensourceR.png?400 |Licences libres et open source d’après https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_licences_libres}}+{{ media_08:licenceslibresetopensourcer.png?400 |Licences libres et open source d’après https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_licences_libres}}
  
 Pour utiliser une licence libre dans un projet informatique ou pour une production littéraire et artistique (sous licence Creative Commons par exemple, comme évoqué ci-après), rien du plus simple : il suffit d’associer au projet un court texte qui mentionne le ou les auteurs, le fait que ce projet est placé sous licence GPL v3 par exemple, et d’indiquer l’adresse web où l’on peut retrouver le texte intégral de la licence, voir à ce titre https://www.gnu.org/licenses/gpl-howto.html. Contrairement au dépôt de brevet, il n’y a donc aucune démarche particulière à faire pour donner plus de libertés aux utilisateurs en utilisant des licences libres, sans ces mentions, les principes plus restrictifs du droit d’auteur s’appliquent, ce qui interdirait par exemple à quelqu’un d’utiliser l’une de vos photos publiée sur votre site afin d’illustrer un article sur Wikipedia. Pour utiliser une licence libre dans un projet informatique ou pour une production littéraire et artistique (sous licence Creative Commons par exemple, comme évoqué ci-après), rien du plus simple : il suffit d’associer au projet un court texte qui mentionne le ou les auteurs, le fait que ce projet est placé sous licence GPL v3 par exemple, et d’indiquer l’adresse web où l’on peut retrouver le texte intégral de la licence, voir à ce titre https://www.gnu.org/licenses/gpl-howto.html. Contrairement au dépôt de brevet, il n’y a donc aucune démarche particulière à faire pour donner plus de libertés aux utilisateurs en utilisant des licences libres, sans ces mentions, les principes plus restrictifs du droit d’auteur s’appliquent, ce qui interdirait par exemple à quelqu’un d’utiliser l’une de vos photos publiée sur votre site afin d’illustrer un article sur Wikipedia.
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 {{ youtube>xhY5UuBvIo8 }}  {{ youtube>xhY5UuBvIo8 }} 
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-{{ vimeo>14912890 }}  
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-{{ vimeo>75268362 }}  
  
 {{ youtube>UjCdB5p2v0Y?t=57 }}  {{ youtube>UjCdB5p2v0Y?t=57 }} 
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   * Voir les éléments du droit moral et du droit patrimonial https://www.sacd.fr/droit-moral-droit-patrimonial   * Voir les éléments du droit moral et du droit patrimonial https://www.sacd.fr/droit-moral-droit-patrimonial
  
-{{ Code propriete intellectuelle Fr2.png?330 |fig:vignette|Représentation simplifiée du cadre de la propriété intellectuelle}} +{{ media_05:code_propriete_intellectuelle_fr2.png?330 |fig:vignette|Représentation simplifiée du cadre de la propriété intellectuelle}} 
  
-{{ Open-source-hardware-logo.svg.png?330 |fig:vignette|Logo Open Hardware}}+{{ media_10:open-source-hardware-logo.svg.png?330 |fig:vignette|Logo Open Hardware}}
  
 Donc comme on l’a vu, ce qui est du ressort de la propriété littéraire et artistique (programme informatique, textes, créations audiovisuelles) peut être diffusé via des licences libres, avec les objets et le matériel, on est dans le cadre de la propriété industrielle et du brevet donc, ça se complique ! Pour autant on voit de plus en plus aujourd’hui d’appareils estampillés « Open hardware », en fait il est possible de placer sous une licence libre les plans constitutifs de l’objet, la documentation qui l’accompagne, les programmes informatiques qu’il embarque éventuellement, mais la licence matérielle libre ne couvre pas la production de l’objet ou le fait de pouvoir concéder sa fabrication à un tiers qui reste du domaine du brevet et donc de la propriété industrielle. Il existe aujourd’hui principalement 2 licences matériels libres (la CERN Open Hardware Licence et la TAPR Open Hardware License) , des réflexions sont menées à l’échelle internationale pour tenter de dépasser les limites évoquées. Donc comme on l’a vu, ce qui est du ressort de la propriété littéraire et artistique (programme informatique, textes, créations audiovisuelles) peut être diffusé via des licences libres, avec les objets et le matériel, on est dans le cadre de la propriété industrielle et du brevet donc, ça se complique ! Pour autant on voit de plus en plus aujourd’hui d’appareils estampillés « Open hardware », en fait il est possible de placer sous une licence libre les plans constitutifs de l’objet, la documentation qui l’accompagne, les programmes informatiques qu’il embarque éventuellement, mais la licence matérielle libre ne couvre pas la production de l’objet ou le fait de pouvoir concéder sa fabrication à un tiers qui reste du domaine du brevet et donc de la propriété industrielle. Il existe aujourd’hui principalement 2 licences matériels libres (la CERN Open Hardware Licence et la TAPR Open Hardware License) , des réflexions sont menées à l’échelle internationale pour tenter de dépasser les limites évoquées.
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   * Gathering for Open Science Hardware http://openhardware.science/   * Gathering for Open Science Hardware http://openhardware.science/
  
-{{ opensourceecology.png?400 |Open source ecology }} +{{ media_10:opensourceecology.png?400 |Open source ecology }} 
 {{ Tilly_sRGB-3.jpg?400 |Projet OpenBionics }}  {{ Tilly_sRGB-3.jpg?400 |Projet OpenBionics }} 
-{{ Echopen-featured1.jpg?400 |Projet Echopen }} +{{ media_03:echopen-featured1.jpg?400 |Projet Echopen }} 
 {{ media_02:1-opensciencehardware-best_ec_overview.jpg?400 |Open Science Harware }} {{ media_02:1-opensciencehardware-best_ec_overview.jpg?400 |Open Science Harware }}
  
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 A partir de l’émergence de la première licence libre, ce mouvement a connu de nombreuses évolutions, comme avec le matériel on l’a vu, mais aussi dans d’autres registres : on peut évoquer les outils en ligne ou applications web qui sont là aussi très nombreuses, avec par exemple le moteur de site Wordpress, mais aussi et surtout tout un ensemble d’outils de communication, d’échange, de travail collaboratif alternatifs à ceux proposés par les grandes plateformes commerciales américaines (les fameux GAFAM pour Google Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Cet aspect sera développé dans un chapitre suivant. A partir de l’émergence de la première licence libre, ce mouvement a connu de nombreuses évolutions, comme avec le matériel on l’a vu, mais aussi dans d’autres registres : on peut évoquer les outils en ligne ou applications web qui sont là aussi très nombreuses, avec par exemple le moteur de site Wordpress, mais aussi et surtout tout un ensemble d’outils de communication, d’échange, de travail collaboratif alternatifs à ceux proposés par les grandes plateformes commerciales américaines (les fameux GAFAM pour Google Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Cet aspect sera développé dans un chapitre suivant.
  
-{{ Peha-Banquet-CC-By-1920.jpg?400 |Projet Degooglisons Internet ! }} +{{ media_10:peha-banquet-cc-by-1920.jpg?400 |Projet Degooglisons Internet ! }} 
 {{ media_05:carte2016-animation.gif?400 |Les services proposés par Framasoft }} {{ media_05:carte2016-animation.gif?400 |Les services proposés par Framasoft }}
- {{ rgpdinfographie.jpeg?400 |Réglement Général sur la Protection des données en image }}+ {{ media_12:rgpdinfographie.jpeg?400 |Réglement Général sur la Protection des données en image }}
  
   * Conférence Framasoft [[https://wiki.labomedia.org/images/2/29/Contributopia-JDLL2018.pdf|Contributopia-JDLL2018.pdf]]   * Conférence Framasoft [[https://wiki.labomedia.org/images/2/29/Contributopia-JDLL2018.pdf|Contributopia-JDLL2018.pdf]]
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   * Les données ouvertes regroupées par l'état français https://www.data.gouv.fr/fr/   * Les données ouvertes regroupées par l'état français https://www.data.gouv.fr/fr/
  
-{{ DataLove.png?400|DataLove.png }} +{{ media_08:datalove.png?400|DataLove.png }} 
  
 {{ youtube>hZnq3xg-PRM }} {{ youtube>hZnq3xg-PRM }}
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 {{ media_01:1024px-democratie_ouverte.jpg?400 |fig:1024px-Democratie Ouverte.jpg }}  {{ media_01:1024px-democratie_ouverte.jpg?400 |fig:1024px-Democratie Ouverte.jpg }} 
  
-{{ Decidim.png?400 |fig:Projet Decidim }}+{{ media_03:decidim.png?400 |fig:Projet Decidim }}
  
   * La plateforme Decidim https://decidim.org/ et sa version barcelonaise https://www.decidim.barcelona/   * La plateforme Decidim https://decidim.org/ et sa version barcelonaise https://www.decidim.barcelona/
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 {{ youtube>vtX-qVUfCKI?t=33 }} {{ youtube>vtX-qVUfCKI?t=33 }}
-{{ RecaptchaAIDrone.png?330 |vignette }}  +{{ media_12:recaptchaaidrone.png?330 |vignette }}  
-{{ Recaptcha-sarahconnor.jpg?330 |vignette }} +{{ media_12:recaptcha-sarahconnor.jpg?330 |vignette }} 
-{{ former-us-vice-president-dick-cheney.jpg?400 |Dick Cheney Google AI Art Dick Cheney Google AI Art }}+{{ media_06:former-us-vice-president-dick-cheney.jpg?400 |Dick Cheney Google AI Art Dick Cheney Google AI Art }}
  
 ===== Mises en application ===== ===== Mises en application =====
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     * vous faites un travail difficile mais utile à la société     * vous faites un travail difficile mais utile à la société
     * vous n'avez pas de travail     * vous n'avez pas de travail
 +
 +===== Cours en ligne =====
 +Un cours proposé par Framasoft sur le sujet :  
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 +Le librecours "Libre Culture" à la carte permet de consulter les contenus et de faire les exercices à son rythme. Aucun suivi n'est assuré, mais il est toujours possible de poser des questions via les outils de communication dévolues aux sessions synchrones.
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 +[[https://librecours.net/parcours/upload-lc000/|Libre culture : utiliser, contribuer, diffuser]]
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 {{tag>bj le_libre cultures_numeriques vie_privee}} {{tag>bj le_libre cultures_numeriques vie_privee}}
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